Concerts
Le Jazzophone

#LiveReport : Yaron Herman / Syna Awel & Jo Kaiat

8 avril 2019

Imago records & production

Grand succès ce 6 Avril dernier au
Forum Nice Nord
qui présentait le trio de
Yaron Herman

précédé par le quartet de la chanteuse
Syna Awel
et du pianiste
Jo Kaiat
.

Une première partie plus qu’agréable avec
Syna Awel
et son groupe. Toujours ces saveurs d’Orient, mêlées au
groove
de la
soul
et du
reggae,
et des musiciens qui se complètent, tous venus d’horizons différents, mais chacun apportant sa contribution personnelle à l’ensemble de l’édifice.
Jo Kaiat
(piano) vient du
jazz
,
Jean-Christophe Bournine

Merakhaazan
(contrebasse) nous vient des musiques actuelles improvisées et la jeune batteuse
Dilo Drums
de l’
électro-pop
. Un beau set dont j’ai particulièrement apprécié le dernier morceau, très touchant, sur un rythme à trois temps. Une belle nouveauté, et un beau succès public pour le groupe.

Puis ce fut le moment de monter sur scène pour
Yaron Herman

et ses musiciens.  Œuvrant dans la formule classique du trio piano jazz, avec contrebasse (
Joe Sanders
) et batterie (
Ziv Ravitz,
étonnant), les trois hommes attaquent par un morceau très rythmé dans lequel le piano joue un rôle très percussif, et dans lequel on peut sentir l’influence de compositeurs d’Europe de l’Est, tels  que
Béla Bartók
, Dans le morceau suivant, une
ballade
, ce sera

Chopin
qui nous viendra à l’esprit ainsi que
Bill Evans
.
Yaron Herman

travaille véritablement dans ce que
Brad Mehldau
,
une de ses grandes influences, a nommé « 
The Art Of the Trio
« , c’est à dire un interplay constant avec ses deux accompagnateurs,

Ziv Ravitz
, par exemple, dynamitant constamment les
arpèges
du leader par des
rimshots
incessants.

Le morceau suivant
« Shallow
 » donne l’occasion à
Joe Sanders
 d’effectuer un impressionnant solo de contrebasse. Puis suit un « 
Shadow walk »
, aux accents
Klezmer,
avant que le groupe ne se lance dans un
blues

apparemment improvisé, seule référence évidente à la culture
afro-américaine
de ce répertoire qui dans l’ensemble, et au grand dam de quelques-uns, tirait plus vers l’Orient et l’Europe de l’Est que vers les rives du
Mississippi.
Mais la qualité supérieure du travail de ce trio, ainsi que sa musicalité, emportèrent l’adhésion du plus grand nombre, et c’est sur une
standing ovation
que se termina ce concert, suivie de la traditionnelle vente de CD qui, elle aussi, remporta un franc succès.



Photos :
Yaron Herman
:
Z@ius Next Movement

www.yaronherman.com

www.synaawel.com


PREMIERE PARTIE : NICE ORLEANS JAZZ OCHESTRA

la Nouvelle-Orléans s’invite à Nice

Né en 2020 sous l’impulsion d’Imago Records & Production et avec le soutien de la Ville de Nice, le Nice-Orleans Jazz Orchestra (NOJO) s’inspire directement des brass bands de La Nouvelle-Orléans pour faire vibrer les scènes azuréennes. Placée sous la direction artistique du célèbre trompettiste James Andrews – figure emblématique du jazz créole et frère de Trombone Shorty – cette fanfare incarne l’alliance réussie entre l’authenticité de la tradition américaine et l’ouverture à la scène française.

Le NOJO rassemble des musiciens professionnels et semi-professionnels issus de divers horizons : professeurs, élèves du conservatoire, avocats ou encore fonctionnaires – tous réunis par une passion commune pour le jazz et la scène.

Plus qu’un simple hommage au jazz de La Nouvelle-Orléans, le NOJO propose une réinterprétation vivante et généreuse du genre, portée par
l'énergie de ses cuivres et l'originalité de sa formation. En plus de son noyau instrumental, l’orchestre intègre une chorale qui vient sublimer les morceaux avec une dimension vocale rare dans les brass bands, apportant une "French Touch" à l’ensemble. Grâce à


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