Concerts
Le Jazzophone

#LiveReport : Angelo Debarre & Thomas Dutronc à l’Opéra de Nice.

25 janvier 2018

Imago records & production

Magnifique soirée à l’
Opéra de Nice
 ce mercredi 24 janvier 2018 à l’initiative de la ville de Nice et d’Imago records & production. En effet, le concert donné par
Angelo Debarre
et son Gypsy Unity fut en tous points superbe, rehaussé en deuxième partie par un
Thomas Dutronc
venu en guest star pour quatre chansons et un instrumental.

En première partie nous avons pu admirer le talent du jeune
Alexandre Lamia

guitariste (gaucher) à l’impressionnante technique, qui reprenait en solo des compositions d
‘Al Di Méola,
auquel il a consacré un album, ainsi que des compositions personnelles, toutes frappées à l’aune du
flamenco
et du
jazz
, Il termina néanmoins son brillant set par un tango d
‘Astor Piazzolla

qui suscita une ovation du public qui était venu en masse dans cet endroit magique. L’Opéra était complet.



Puis ce fut l’arrivée de
Angelo Debarre
et de son
Gypsy Unity (
Angelo Debarre
 : guitare,
Marius Apostol
: violon,
Tchavolo Hassan
: guitare rythmique,
Raangy Debarre
: guitare rythmique,
William Brunard
: contrebasse). Dés le premier morceau, ce fut un feu d’artifice. La virtuosité d’
Angelo Debarre
est à proprement parler confondante, ainsi que son jeu, à la croisée de ses deux influences principales,
Django Reinhardt

et
Charlie Parker
.
Jazz manouche
, donc, mais avec une accentuation sur le mot
« jazz »
, alternant compositions originales extraites des albums
« Gypsy Unity »
et
« Complicité »
et
standards
dont une brillante interprétation du « 
Honeysuckle Rose
 » de
Fats Waller.

L’influence du
be-bop
sur le jeu d’
Angelo Debarre
est évidente, comme l’est celle de

Stéphane Grappelli
sur celui de 
Marius Apostol, 
le tout rappelant les grands moments du 
Quintette du Hot Club de France
, dont ils sont une version moderne en quelque sorte. Moments de grande inspiration, improvisations échevelées et un véritable triomphe après une heure de spectacle, avant qu’Angelo n’appelle sur scène la « 
guest star
 » 
Thomas Dutronc
.

Il entre sous les ovations (« sous vos applaudissements » comme disait
Jacques Martin
…), se saisit d’une guitare et entame une première chanson
« J’aime plus Paris »
).

Puis ce fut le morceau-titre  de l’album qui le rendit célèbre « 
Comme un manouche sans guitare
« ,encore ovationné, puis
Thomas Dutronc
se prêta au jeu du boeuf avec une impro sur le standard de
Django
« 
Minor Swing
« .



L’inévitable rappel ramena les six hommes sur scène pour ces 
« Yeux noirs »
 qui conclurent de manière brillante et festive cette magnifique soirée.

Photo: Z@ius

www.infinit.net/michto

www.thomasdutronc.fr

https://www.facebook.com/alex.lamia.3

www.nicemusiclive.fr

www.imagoproduction.com


PREMIERE PARTIE : NICE ORLEANS JAZZ OCHESTRA

la Nouvelle-Orléans s’invite à Nice

Né en 2020 sous l’impulsion d’Imago Records & Production et avec le soutien de la Ville de Nice, le Nice-Orleans Jazz Orchestra (NOJO) s’inspire directement des brass bands de La Nouvelle-Orléans pour faire vibrer les scènes azuréennes. Placée sous la direction artistique du célèbre trompettiste James Andrews – figure emblématique du jazz créole et frère de Trombone Shorty – cette fanfare incarne l’alliance réussie entre l’authenticité de la tradition américaine et l’ouverture à la scène française.

Le NOJO rassemble des musiciens professionnels et semi-professionnels issus de divers horizons : professeurs, élèves du conservatoire, avocats ou encore fonctionnaires – tous réunis par une passion commune pour le jazz et la scène.

Plus qu’un simple hommage au jazz de La Nouvelle-Orléans, le NOJO propose une réinterprétation vivante et généreuse du genre, portée par
l'énergie de ses cuivres et l'originalité de sa formation. En plus de son noyau instrumental, l’orchestre intègre une chorale qui vient sublimer les morceaux avec une dimension vocale rare dans les brass bands, apportant une "French Touch" à l’ensemble. Grâce à


RESERVER VOS PLACES !

BILLETERIE EN COURS DE FINALISATION

No responses yet

Laisser un commentaire