Jo Kaiat

Style : #jazz #world
Représentation : Monde
Label : Imago records
Disponibilité : Toute l’année
Contact : info (@) imagoproduction.com
Web: https://www.jokaiat.com

« Le Pianiste globe-trotter » est allé enregistrer son nouvel album à Tel Aviv avec un ami de longue date, le contrebassiste AVISHAI COHEN et trois musiciens israéliens : NOAM DAVID (batterie), GILAD ABRO (contrebasse) et ILAN KATCHKA (percussions).  Dans ce projet, JO KAIATpuise dans les richesses des musiques hébraïques du Moyen-Orient, de l’Afrique de l’Ouest et arabo-andalouses. Ce jazz hybride aux influences multiples, en fait un album métissé qui reflète avec sensibilité la somme des expériences du pianiste à travers le monde.

Pour Jo Kaiat tout est affaire de rencontres, de dialogues. Jo Kaiat tend constamment des ponts entre différentes cultures. Mais il ne se contente pas de trouver des liens entre sa culture et celle des autres, il passe également son temps à trouver des liens entre son instrument et celui des autres. Après ces multiples chemins, il n’est pas surprenant que  la musique de Jo Kaiat exprime un authentique métissage.

C’est à Nice que Jo Kaiat naît en 1960. La musique est très vite sa compagne favorite : à 12 ans, il commence à jouer du piano avec des amis du quartier et ne se sépare jamais du melodica, son instrument fétiche. Mais rapidement l’horizon musical de Nice lui paraît trop étroit et il « monte » à Paris à 18 ans pour rencontrer et jouer avec des musiciens de jazz, tels que Steve Potts, Olivier Johnson, Avenel jean jacques, jean-yves colson, Barney Willen…

Cinq ans après, Jo Kaiat quitte Paris pour Israël et change totalement de registre : il s’inscrit à l’Académie de musique Rubin pour y étudier la composition classique et l’harmonie. Cet approfondissement des sources classiques n’entame en rien sa passion pour le jazz : après six ans en Israël, il part pour « la capitale du jazz », New York. Au bout d’un an, Jo Kaiat vit de sa musique, joue dans plusieurs groupes, se remet à jouer de l’orgue et fonde un trio. Vie trop tranquille… les rythmes brésiliens et africains le hantent et c’est au soir d’une fabuleuse soirée avec des musiciens à Harlem que Jo Kaiat largue les amarres pour l’Afrique. Il sent que là-bas se trouve son lieu, sa source d’inspiration.

La première étape du voyage sera le Maroc avec des rencontres avec des Gnaouas et des Berbères. Puis c’est le Mali et la certitude d’y avoir trouvé ses racines. Pendant cinq ans, Jo Kaïat apprend, rencontre, s’ouvre à de nouveaux univers musicaux et joue dans diverses formations notamment avec Toumani Diabate. Il forme plusieurs groupes en mélangeant le piano aux instruments traditionnels tels que balafon, percussions et chanteurs… C’est là qu’il concrétise ses rêves de rencontres entre univers musicaux.

En 1999, c’est à Paris qu’a lieu la sortie de « Departures », un double CD signé chez Erato : l’un avec le trio de Bamako constitué avec ses deux percussionnistes maliens, Cheick Fantamady Kone au doum-doum et au chant, et Ousmane Keita au Djembe , au chant, et au Kamélin n’gnoni. L’autre avec le trio de Delhi avec Johar Ali Kahn au violon et Shabaz Hussein Kahn aux tablas. Depuis l’an 2000, installé à Paris, Jo Kaiat ne cesse de rechercher de nouvelles formes musicales en puisant son inspiration aux sources les plus profondes des musiques d’ici et d’ailleurs. Il consacre une partie de son temps à un travail pédagogique sur la polyrythmie, les rythmes africains et les diversités culturelles musicales à l’EDIM, école de jazz de Cachan. Le reste du temps, fidèle à son rêve d’alliance des cultures et des inspirations, Jo Kaiat joue à Paris et aux quatre coins de France avec des musiciens cubains (Irving Acao, Lukmil Perez…), maliens (Ousmane Keita, Mamadou sissoko, Fantani Toure, François Dembélé…), tunisiens (Yadh Elyes). Depuis 2010, habite a Nice et joue dans plusieurs projets tel que le Boogaloo Jazz Quartet, le Mali Madjan, et au sein de son dernier nouveau projet L’Afro Jo Joue trio, part régulièrement jouer dans divers ville de France, en Italie, en Allemagne, au Sénégal, au Mali et au Maroc.