Le Jazzophone

#R.I.P : Gilbert D’Alto, une voix incontournable du jazz azuréen s’éteint.

30 novembre 2024

David

Le jazz azuréen perd l’une de ses plus grandes plumes.
Gilbert d’Alto
, journaliste passionné et figure centrale de la scène musicale à Nice, nous a quittés à l’âge de 70 ans. Né à Cannes en 1954, Gilbert a grandi sous le soleil méditerranéen, mais c’est à Nice qu’il a écrit les plus belles pages de sa carrière, devenant une référence pour les amateurs de jazz de la région et au-delà. Dès son adolescence, il se passionne pour le jazz, influencé par les grandes voix américaines et la richesse des artistes locaux.



Après des études en lettres, il rejoint la presse culturelle régionale, d’abord en tant que chroniqueur pour des journaux locaux avant de s’imposer dans des publications nationales, tout en restant fidèle à sa région d’origine.
Gilbert d’Alto
était une plume majeure de

Le Jazzophone
, de
La
Strada
, et sur
Agora Côte d’Azur

où il a signé pendant des décennies des chroniques et critiques vibrantes, mêlant rigueur et amour pour la musique.

Son écriture, à la fois élégante et accessible, traduisait une profonde connaissance du jazz, qu’il abordait sous toutes ses facettes : concerts intimistes dans les clubs niçois, festivals prestigieux comme celui de
Nice
et de
Juan-les-Pins
, ou encore portraits de musiciens. Il était également un ardent défenseur de la scène locale, offrant à de nombreux artistes émergents une tribune pour se faire connaître.

Gilbert
était bien plus qu’un journaliste : il était un passeur de culture, un conteur d’histoires humaines et musicales. Ses collaborations avec les musiciens et les institutions culturelles de Nice témoignaient de son engagement indéfectible pour faire rayonner la musique. Ses amis se souviendront de son rire chaleureux, de ses anecdotes colorées sur ses rencontres avec des légendes du jazz, mais aussi de son écoute attentive malgré sa mauvaise fois légendaire !

Il laisse derrière lui un héritage immense. Ses articles, empreints de sensibilité et de passion, resteront des archives précieuses pour comprendre le jazz de la Côte d’Azur et son évolution au fil des décennies. A tous ceux qui l’ont connu, la scène culturelle niçoise adresse ses condoléances les plus sincères.
Adieu,
Gilbert d’Alto
, et merci pour la musique


PREMIERE PARTIE : NICE ORLEANS JAZZ OCHESTRA

la Nouvelle-Orléans s’invite à Nice

Né en 2020 sous l’impulsion d’Imago Records & Production et avec le soutien de la Ville de Nice, le Nice-Orleans Jazz Orchestra (NOJO) s’inspire directement des brass bands de La Nouvelle-Orléans pour faire vibrer les scènes azuréennes. Placée sous la direction artistique du célèbre trompettiste James Andrews – figure emblématique du jazz créole et frère de Trombone Shorty – cette fanfare incarne l’alliance réussie entre l’authenticité de la tradition américaine et l’ouverture à la scène française.

Le NOJO rassemble des musiciens professionnels et semi-professionnels issus de divers horizons : professeurs, élèves du conservatoire, avocats ou encore fonctionnaires – tous réunis par une passion commune pour le jazz et la scène.

Plus qu’un simple hommage au jazz de La Nouvelle-Orléans, le NOJO propose une réinterprétation vivante et généreuse du genre, portée par
l'énergie de ses cuivres et l'originalité de sa formation. En plus de son noyau instrumental, l’orchestre intègre une chorale qui vient sublimer les morceaux avec une dimension vocale rare dans les brass bands, apportant une "French Touch" à l’ensemble. Grâce à


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