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#LiveReport : Jazz à Juan 14 juillet : James Andrews & NOJO, Foehn Trio, Vincent Peirani & Friends

Une Fête Nationale festive nous attendait ce 14 juillet 2021 à Jazz à Juan. En ouverture le set de James Andrews, le « Satchmo du Ghetto » trompettiste et chanteur natif de Tremé, et véritable bête de scène. Ce showman et jazzman dans la lignée de Louis Armstrong, dont il partage le goût pour les suraigus était accompagné par la fanfare du Nice Orleans Jazz Orchestra (NOJO), composée d’égale manière de musiciens professionnels et amateurs.

Parmi eux, quelques musiciens bien connus des aficionados azuréens de jazz : Pascal Masson et Aurelia Dedieu (soubassophone), Fabrice Vaure (clarinette, sax alto), Nicolas Castagnola et Gaëtan Thomas (percussions), Pascal Isnard « Calou « (sax ténor), Cedric Lauer et Renaud Gensane (trompette), Cyril Galamini (trombone)… Quarante-cinq minutes jubilatoires avec cette fanfare composée d’autant de femmes que d’hommes, remplie de bonne humeur, et dirigée de main de maître par le pétulant James Andrews, chanteur à la voix puissante et la gouaille communicative. Les classiques du jazz de la Nouvelle-Orléans défilent  les « Saint-James Infirmary », « Bourbon Street Parade », etc…, pour finir sur un « When the saints  go marching in » qui emporta l’adhésion de tout le public. Une belle ouverture, joyeuse et roborative qui augurait bien de la suite.

La suite, justement, proposa un changement de style radical mais non moins intéréssant avec le trio Foehn. Les membres du Trio : Cyril Billot (contrebasse/synthé basse), Kévin Borqué (batterie) et Christophe Waldner (claviers) proposent une musique qui mêle Rock progressif avec ambiances planantes à la Pink Floyd, boucles rythmiques samplées et improvisations jazz et jazz fusion. Là où Le NOJO fait revivre le passé avec talent, le Foehn Trio a les yeux tournés vers l’avenir. La suite résoudra la quadrature du cercle.

En effet Vincent Peirani réunit ces deux composantes dans sa musique, tradition et modernité. Venu avec ses « Friends » dont deux musiciens niçois comme lui, Tony Paelman au piano, et le grand Yoann Serra à la batterie. Deux autres maîtres de son instrument seront également invités, à l’accordéon, Marc Berthoumieux, et Daniel Mille avec Julien Hervé à la basse et le cubain Harold Lopez-Nussa au piano. Un « friends all stars », qui joue une musique complexe mais dansante, innovante et festive.

Un concert de toute beauté qui respirait le bonheur de jouer, une conclusion parfaite pour ce concert mémorable de Fête Nationale pour le 60ème anniversaire Jazz à Juan.

www.jazzajuan.com

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